La réduction de l'empreinte écologique d'un site internet passe par plusieurs facteurs, comme l'utilisation d'un serveur alimenté par une énergie verte ou encore l'optimisation du code source. Mais avant même de se pencher sur ces leviers, il est crucial de questionner l'optimisation écologique du design de son site. Voici un ensemble de cinq recommandations de design pour éco-concevoir des sites internet.
L'objectif est de réduire la navigation et les requêtes pour diminuer l'utilisation des machines, tant du côté de l'utilisateur que des serveurs. En effet, 45% des fonctionnalités d'un site ne sont pas utilisées1. Il est donc essentiel de réaliser des recherches utilisateurs pour comprendre à qui l'on s'adresse et pourquoi, afin de s'assurer que l'expérience utilisateur est pertinente2.
L'explosion de la taille moyenne des sites internet, multipliée par 183 depuis 1995, est principalement due aux images et aux vidéos3. Il est donc crucial de s'assurer que chaque image répond à un besoin. Compresser les images ou utiliser des filtres (noir et blanc, halftone) peut fortrement réduire leur poids. Privilégier un GIF contre une vidéo est également une bonne pratique.
Le dark mode est souvent perçu comme une solution presque clichée à la réduction de la consommation énergétique de nos appareils numériques. Il est vrai que cette option peut avoir des résultats positifs sur les écrans OLED ou AMOLED, mais bien moins sur les écrans LCD4. Il convient surtout de se demander si son implémentation sert réellement les utilisateurs, et donc de revenir au point 1 : optimiser l'expérience utilisateur.
L'impact environnemental se mesure en nombre de pages visitées5. Moins de pages signifie moins de requêtes et donc moins d'impact. Il faut donc éviter une sur-navigation et concentrer l'information sur une même page quand cela est possible.
Faire un site est bien souvent une mauvaise idée : perte de temps et de moyens pour un impact business parfois peu intéressant. Pour beaucoup de professions, le nerf de la guerre est ailleurs : réseaux sociaux, Google My Business, Doctolib, etc. - et il peut donc être judicieux de ne pas rajouter un site au 1,5 milliard déjà existants6.
Pour avoir quelques idées et bien comprendre comment un site peut être conçu différemment et de manière respectueuse de l'environnement, voici trois exemples :